Film 6 : Les Autres

Titre original : The Others
Réalisation : Alejandro Amenábar
Scénario : Alejandro Amenábar
Acteurs principaux : Nicole Kidman, Fionnula Flanagan, Christopher Eccleston, Alakina Mann, James Bentley, Eric Sykes, Elaine Cassidy, Renée Asherson

Résumé : Après la guerre, en 1945, Grace attends toujours le retour de son mari. Devant s’occuper seule de ses deux enfants allergiques au soleil, elle fait appel à trois serviteurs pour l’aider. Ces derniers n’ont qu’une règle à suivre : l’obscurité doit régner dans la maison, jamais les rideaux ne doivent être ouverts et chaque porte doit être fermée, pour la sécurité des deux enfants. Très vite, cette règle est enfreinte, et Grace comprends peu à peu qu’ils ne sont pas seuls dans la demeure…


Mon avis : Enfin un film culte qui a des raisons de l’être et qui ne m’a pas déçu. Même si je connaissais déjà la chute, j’ai été pris par l’histoire. Il y a plusieurs lenteurs, vers le milieu, mais le tout passe facilement. L’atmosphère et l’ambiance sont réussies et sinistres. L’histoire est parfaitement bien menée, parsemée de milliers de subtilités qui ne prennent leur sens qu’une fois la chute tombée. Chute qui, je pense, est d’ailleurs des plus inattendues. Ce film est à lui seul l’un des meilleurs films de fantômes que je connaisse, l’un des meilleurs huis clos que j’ai vu et l’un des seuls films cultes que j’ai aimé.


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Film 5 : Entretien avec un Vampire

Titre original : Interview With the Vampire
Réalisation : Neil Jordan
Scénario : Anne Rice
Acteurs principaux : Tom Cruise, Brad Pitt, Kirsten Dunst, Stephen Rea, Antonio Banderas, Christian Slater


Résumé : Durant une nuit, Louis, un Vampire, raconte sa longue vie à un journaliste, expliquant comment il est devenu un Vampire, ses réactions face à sa nouvelle vie et tout ce qui a découlé de cet état d’immortel.



Avis rapide : Un film plutôt long et lent qui aurait pu être meilleur s’il s’était concentré sur un point particulier et pas sur la vie entière d’un Vampire. J'aurai aussi préféré que le film s'intéresse à des personnages et des histoires comme Claudia et son enfance éternelle ou Lestat et son absence de pitié plutôt que Louis qui, à part se plaindre de ce qu'il est, ne fait pas grand-chose durant près de deux heures.

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Film 4 : L'effet Papillon 3

Titre original : Butterfly Effect : Revelations

Réalisation : Seth Grossman

Scénario : Holly Brix

Acteurs principaux : Chris Carmack, Rachel Miner, Melissa Jones, Kevin Yon, Lynch Travis, Sarah Habel, Mia Serafino

Résumé : Sam Reide utilise son pouvoir de remonter le temps pour découvrir l’identité de tueurs et ainsi gagner sa vie. Tout va bien pour lui jusqu’à ce qu’une ancienne amie lui demande d’enquêter sur le meurtre d’une de ses anciennes petites amies. Ayant déjà tué ses parents en sauvant sa sœur, Sam s’est promis de ne plus jamais interférer avec les évènements passés. Mais, malgré les avertissements de sa sœur, il se lance finalement dans la recherche du tueur de sa petit amie. En changeant le passé, une deuxième personne est tuée le même soir, il ne sait toujours rien du tueur, et est devenu le coupable idéal. Il apprend alors que six autres femmes ont été tuées les années suivantes. En voulant sauver sa petite amie, il a créé un tueur en série…

Mon avis : Contrairement à beaucoup de personnes, je n’ai pas du tout aimé L’effet Papillon 1 qui est basé sur une trop grande incohérence pour moi (si le héro change toujours le passé, comment se fait-il que ses journaux intimes, qu’il relit pour revenir en arrière, ne changent jamais ? Et comment peut-on suivre toutes les absences durant l’enfance du héro si, adulte, il revient à ces moments-là et changent toujours tout, si bien qu’aucune des absences ne se passent dans la même réalité, finalement ?). Pour ce qui était du deuxième, il était mieux du point de vue scénaristiques mais les personnes étaient pitoyables. Le troisième est donc une bonne surprise. Ici, le but est de découvrir un tueur, si bien que le pouvoir de remonter le temps passe en second plan et n’est en rien surprenant pour les personnages. Evidemment, le titre « Révélations » est mensonger. A part l’identité du tueur, aucune révélation ne sera faite et on ignorera toujours autant l’origine de ce pouvoir à la fin du film qu’au début. Mais, en tant que simple thriller, ce film est plutôt bon. L’ajout du fantastique est un atout en plus sur les autres thrillers. La façon de remonter le temps (une baignoire remplie d’eau) est plutôt étrange et bien plus du domaine de la science-fiction que du fantastique, mais elle permet de rajouter de la tension à l’histoire. Cette fois, le héro ne peut pas (au début en tout cas) se sauver de situations dangereuses simplement en lisant des mots dans un journal intime ou en regardant une photo. La révélation du tueur n’est qu’une demi surprise. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de suspects et le tour est rapidement fait. Mais le tout donne un aspect plutôt malsain à l’histoire et créer un véritable malaise, sans parler du problème humainement impossible à résoudre que ce tueur donne au héro. Le happy ending final est bien trop heureux pour moi. Autant les fins où tous le monde meurent, comme dans le premier volet, sont assez ennuyantes, autant une fin trop heureuse fait perdre de la crédibilité au film. Malgré ces points négatifs, l’enquête, la tension, les meurtres, les retours en arrière qui empirent tout à chaque fois, la révélation du tueur puis le dernier retour dans le passé contrebalancent et font de ce film le meilleur des trois.



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Film 3 : Nosferatu de Murnau

Titre original : Nosferatu, eine Symphonie des Grauens

Réalisation : Friedrich Wilhelm Murnau

Acteurs principaux : Max Schreck, Gustav von Wangenheim, Greta Schröder, Alexander Granach, Georg H. Schnell, Ruth Landshoff, John Gottowt, Max Nemetz
Scénario : Bram Stoker, Henrik Galeen

Résumé : À Wismar en 1838, Thomas Hutter, un jeune clerc d'agent immobilier ayant fait un heureux mariage avec Ellen, doit partir pour la Transylvanie afin de vendre une propriété au Comte Orlok qui désire avoir une résidence dans la ville. Après un périple sur une terre d'ombres, le jeune homme est accueilli au sein d'un sinistre château par le comte. Durant la transaction, Orlok, sinistre personnage, aperçoit une miniature d'Ellen qui le fascine et décide d'acquérir le bâtiment — proche de la maison du couple — qui lui est proposé.

Mon avis : Je n'ai pas été pris par ce film, en grande partie parce qu'il est muet, je pense. Je l'ai trouvé plutôt lent et long, bien qu'il ne fasse qu'une heure et demie. Même si je n'ai pas accroché, je dois quand même admettre qu'il est vraiment bien réalisé pour l'époque. Je dirai même, qu'avec ce vampire horrible qui avance lentement vers la caméra, ce film est bien plus effrayant que la plupart de ceux de notre temps. Même si je l'ai trouvé lent, les scènes avec Nosferatu sont des plus intenses et une véritable impression d'être enfermé en ressort. Je ne parle même pas de l'ombre du vampire qui, à elle seule, arrive à nous faire peur. Murnau a d'ailleurs parfaitement exploité cet élément. Renfield aussi est assez sinistre dans son genre. En bref, bien que j'ai trouvé ce film lent et long, il reste tout de même l'un des plus effrayants et novateurs que j'ai vu. Ce n'est pas étonnant que tout le monde connaisse cette fameuse levée du cercueil de Nosferatu.

Film en entier :

Film 2 : The Uninvited / Les Intrus

Titre original : Tale of Two Sisters : The Uninvited

Réalisation : Charles et Thomas Guard

Scénario : Craig Rosenberg, Carlo Bernard, Doug Miro

Musique : Christopher Young

Remake de Deux Sœurs

Acteurs principaux : Emily Browning, Arielle Kebbel, David Strathairn, Elizabeth Banks, Jesse Moss

Résumé : Anna sort de l’hôpital psychiatrique où elle a séjourné après la mort de sa mère. Remise de ce tragique événement, elle retrouve enfin sa sœur Alex et son père. Très vite, d’étranges apparitions laissent croire à Anna que sa mère a été tuée par la nouvelle compagne de son père. Confortée dans cette idée par sa sœur, Anna voit en sa belle-mère, Rachel, un danger grandissant. Elle décide d’enquêter, ce que Rachel ne voit pas d’un bon œil…

Mon avis : Après une dizaine de minutes, on hésite entre mettre ce film dans la catégorie des plus nuls ou des meilleurs. On se dit que la coupable idéale l'est trop pour être la vraie. Puis, au fur et à mesure, on se dit que cette belle-mère est bien trop suspecte pour n'être qu'une coupable idéale et agit bien trop sinistrement pour ne pas avoir réellement quelque chose à cacher. A partir de là, ceux qui voulaient un thriller se diront que ce film est vraiment nul, le but de l'histoire n'étant pas de trouver le coupable. Les autres verront la tension monter de plus en plus et se prendront à l'histoire. Puis, une fois la tension disparue et le film sur sa fin, vient la chute. Et c'est là que se fait l'avis final et véritable. The Uninvited est donc un film qui sait mener en bateau ses spectateurs jusqu'au bout. On se perd tellement à se demander si cette belle-mère est vraiment une tueuse, on cherche tellement une autre solution, persuadé qu'une chute viendra tout changer à l'histoire, qu'on n'en soupçonne même pas la vérité. Évidemment, certains trouveront avant la fin. Ça n'a pas été mon cas. Autant dire que je n'ai pas été surpris d'apprendre que ce film était un remake (un bon remake, pour une fois, d'ailleurs). Il me tarde maintenant de voir l'original qui doit être bien meilleur encore.

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Film 1 : Dracula de Coppola

Titre original : Bram Stoker's Dracula

Réalisation : Francis Ford Coppola

Acteurs principaux : Gary Oldman, Winona Ryder, Anthony Hopkins, Keanu Reeves, Richard E. Grant, Cary Elwes, Sadie Frost, Tom Waits

Résumé : 1462. Jonathan Harker, un jeune clerc de notaire, arrive en Transylvanie sur l'invitation du Comte Dracula qui souhaite acquérir une propriété à Londres. Installé au château il tombe sous l'emprise du comte et de ses maîtresses. Dracula se rend à Londres où il entreprend de séduire la fiancée de Harker, portrait vivant de sa femme bien aimée morte au XVIème siècle.

Avis rapide : Un film culte de Dracula qui reprend plutôt bien l'univers du livre, avec quelques rajouts qui ne font que parfaire l'histoire. Des décors et effets spéciaux très bien réalisés pour l'époque et un Dracula plus effrayant que jamais. On retrouve dans ce film un vrai vampire, qui sait ce qu'il veut et fait tout pour l'avoir, à la différence de certains films récents qui mettent en scène des gentils vampires parfaits et torturés par leur statut d'immortel. Certains éléments peuvent, avec le recul, faire plus rire qu'autre chose (comme les lunettes de soleil du vampire...) mais on pardonne facilement, vu l'époque du film.

Bande annonce :


Bande annonce rare, l'originale :